Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'Âme Sud...

11 janvier 2018

10 janvier : Paris - Tarbes (650 km en avion)

Comme il faut une fin à tout, la voici.

 

WP_20171004_14_32_32_ProA l’heure dite, ce mercredi 10 janvier, nous sommes donc arrivés à l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées – après avoir pris un grand petit-dej (et notre courrier superbement dépouillé et classé) chez Marie-Claude (ci-contre, dans une photo prise au départ du voyage), embrassé Mélanie dans sa voiture entre deux RV, et partagé chez Didier Lamaison le repas sympa qu’il nous avait préparé.

Comme il ne faisait pas très chaud, nous avions enfilé (chaussé ?) nos ‘gorros’ ou bonnets péruviens, mais en fait, même pas besoin tellement la chaleur amicale était intense ! Il y avait là en effet, et par ordre alphabétique :

. Danielle Bonhomme (René bloqué à Toulouse)

. Françoise et Jean-Pierre Jacquelin

. Georges et Aliette Lance

. Maryse Robineau

. Isabelle Roze

tous avec de grands sourires, des petits panneaux de bienvenue et de la nourriture toute prête pour plusieurs jours !!

2 fois 7 embrassades plusieurs fois et quelques bribes de récits plus tard, F et JP nous raccompagnent en voiture à la maison où, malgré le passage de Mme Poupin hier, il ne fait que… 8 degrés ! Mais, encore une fois, c'était nous les fautifs car nous n’avions pas changé les piles du thermostat avant de partir… Mais qu’importent les degrés thermiques quand l'amitié rayonne autour de soi !

Donc un grand grand merci à tous et à bientôt pour un ‘retour du retour’ !

Bernard et Sue

 

PS : Et comme l'intelliphone est devenu l'idiophone, et que le dernier bus de Rio lui a fracassé l'objectif, je n'ai pas pu prendre de photo de l'accueil... Alors, j'ai inséré la photo de Marie-Claude 'prenant en charge notre courrier' mais prise au départ du voyage !

Publicité
Publicité
10 janvier 2018

9 janvier : Rio - Paris (9 200 km en avion)

Et nous y voilà ! Embarqués à 17h dans le Boeing 777-300 du vol Air France AF0443 de 17h40 entre Rio et Paris CDG, arrivée 07h40 demain matin mercredi 10 janvier 2018 – une avalanche rassurante de détails sans intérêt -, nous sommes dans un état mitigé : à la fois ivres de découvertes quotidiennes, tristes d’abandonner cette existence itinérante (et insouciante…), et contents de retrouver amis (demain) et familles (bientôt). Un retour à la ‘vraie vie’, quoi.

 

Aujourd’hui, après avoir salué notre hôte-lier Julio, et quitté cette grande et belle maison de Cosme Velho, départ en bus, avec nos sacs, pour le Jardim Botanico de Rio où nous devons déjeuner avec nos amis Lebreton venus de leur forêt d’Iracambi (peut-être même spécialement ?) pour terminer, comme le dira joliment Binka, leur rôle de serre-livres à nos pérégrinations circum sud-américaines… Enfin, serre-livres locaux, car Marie-Claude puis l’ami Didier joueront aussi ce rôle à Paris demain, et bien sur Françoise et Jean-Pierre à Tarbes et pour de bon.

 

Ce Jardim Botanico est encore une belle chose que propose Rio. Créé en 1808, il occupe une vaste surface à l'extrémité sud de la ville, et, comme nous avons choisi exprès le bus le plus long (1h de trajet), nous avons pu effectuer une sorte de tournée d’adieu à tous ces quartiers aux noms chantants et qui signifient maintenant quelque chose pour nous : Larangeiras, Gloria, Botafogo, Urca, Flamengo, Copacabana, Ipanema, Leblon… Mais le Jardim nous a aussi permis de faire une tournée d'adieu aux plantes rencontrées au cours de notre périple : palmiers impériaux si élancés, ficus aux troncs encombrés de racines, faux poivriers de mon enfance, buissons aux feuilles énormes, arbres à ‘jack-fruits’ (grosses boules obscènes poussant à même le tronc), orchidées et épiphytes, plantes carnivores (ou plutôt insectivores), nénufars géants (jusqu'à 2,5 m de diamètre et pouvant supporter 45 kg), etc. etc. etc.

 

Malheureusement, ou heureusement selon le point de vue où l’on se place, cette dernière promenade aura sonné le glas de notre intelliphone, dont l’objectif photo n’a pas résisté à un cahot de bus particulièrement violent qui m’a projeté contre un montant… Résultat : pas de photos du dernier jour, et retraite définitive du Acer ‘double - carte Sim’ acheté spécialement (64€, pas assez cher ?) pour le voyage et qui aura vaillamment, même si de façon souvent aléatoire, fait son boulot de messagerie / photographie / internet / GPS / ordi / et j’en passe... Mais, rétrospectivement, quel bol nous avons eu que cette mise hors-service se produise le dernier jour ! Incroyable : Hasard Akbar !

 

9 janvier 2018

8 janvier : Photos ++

 

 

Envoyé de mon téléphone Windows 10

 

9 janvier 2018

8 janvier : Photos +

 

 

Envoyé de mon téléphone Windows 10

 

8 janvier 2018

8 janvier : Rio (2)

On ne peut pas ne pas y penser : on prend l’avion demain soir et après-demain soir on est chez nous...

 

En attendant on ‘meuble’ en complétant notre connaissance de Rio (Hio, car on ne prononce pas le R initial), avec :

  • Deuxième grasse mat de suite, consacrée cette fois à réécouter nos morceaux favoris de musique brésilienne (Ipanema, Desafinado,…) en feuilletant ‘Brasil visto da cima’ par un Arthus-Bertrand local. Qu’est-ce que nous  avons pu voir comme beautés ! Et qu’est-ce qu’il nous en reste à voir…un jour !!
  • Dans le bus qui nous emmène à Machado, rencontre brève mais délicieuse avec un ‘vieux monsieur’ (79 ans), ingénieur ‘réseaux’ depuis 50 ans, qui a une fille à Paris, y va très souvent et parle un très bon français, et qui va en ville avec son caddy pour « acheter des choses pour ma femme que j’aime beaucoup » !
  • Nous prenons à gauche au Theatro Municipal (20000 feuilles d’or pour dorer le gigantesque aigle qu’il a sur son toit), et arrivons très vite à la gare du Bonde, premier tramway de Rio, qui est maintenant une attraction touristique et nous emmène, par paquets de 32, visiter le quartier de la colline de Santa Teresa : pittoresque, bohème, belles vues, et aussi bon petit restau (cozinha do nordeste).
  • Avec le nouveau tramway, direction place des musées où nous avons cherché hier, mais en vain, le Museo da Cidade, qui est en fait le Museo de Arte Do Rio, et que nous trouvons fermé comme tous les lundi…
  • A nouveau le tramway pour nous rapprocher des embarcadères ‘trans-baie’, car, après une glace au maracuja chez Bob’s Nuts, nous embarquons, toujours gratis, pour une traversée de 15’ vers Niteroi de l’autre côté de la baie, avec les ‘banlieusards’ ; et retour immédiat, en prenant bien soin de nous asseoir à gauche pour ne pas rater l’ile de Villegagnon…
  • Retour à la maison par tramway, métro et bus, avec petits achats en passant.

 

Ce soir, dernière fois que nous faisons nos sacs…

 

Publicité
Publicité
7 janvier 2018

7 janvier : Photos ++

 

 

Envoyé de mon téléphone Windows 10

 

7 janvier 2018

7 janvier : Photos +

Envoyé de mon téléphone Windows 10

 

7 janvier 2018

7 janvier : Rio (1)

Réveil libre sous un ciel blanc-gris annonciateur de pluie (?). Alors grasse mat suivie d’une grande sortie :

  • Bus en bas de notre rue jusqu'à Largo Machado puis métro vers le nord jusqu'au quartier d’Urugayana (marché, en sommeil ce dimanche matin) et de l’imposante église La Candelaria ; forts de notre expérience de Sao Paulo*, nous avons chaque fois montré nos passeports et voyagé gratis (!) ;
  • Malgré de longues recherches, impossible de trouver le Museo de la Cidade de Rio, donc direction les anciens docks et le Museo do Amanha, le musée de demain ; observé un certain temps, en passant, les performances des poissons volants dans la baie, qui sautent bien (jusqu'à 50 cm en hauteur et 2 en longueur !) mais se reçoivent très mal, retombant n’importe comment !
  • Visité (entrée gratuite pour les ‘idosos’ bien sur) le très beau musée tout neuf (2015) consacré à demain, donc d’abord à hier puis à aujourd’hui, et surtout préoccupé de nous faire prendre conscience des problèmes d'environnement… Très numérique, très interactif, très bien fait.
  • Cassé une petite graine (au poids) dans un self de l’ancien port (bon poisson) puis monté sur le Morro (colline) San Bento pour visiter l’église incroyablement chargée de dorures et d’angelots, et malheureusement pas le beau monastère du 16e pourtant bien conservé mais non ouvert aux visites ;
  • Redescendus sur les anciens quais car attirés par une musique extrêmement rythmée (grosses caisses, maracas, sifflets) pour découvrir une école de samba en pleine répète : O Bloco de Trepadeiras, le club des ‘lianes’ (…), une centaine de filles et femmes nippées n’importe comment (vraiment !) mais le sourire au lèvres et adorant visiblement cette répétition pré Carnaval ! Et nous donc !
  • Continué à pied jusqu'au départ des bateaux de la baie de Guanabara (Rio) pour prendre les horaires, et les prix pour demain : c’est gratuit bien sur pour le 3ème âge !
  • Rentré en taxi mais en demandant au chauffeur de faire un détour par l'aéroport Santos-Dumont, premier aéroport de Rio construit sur du terrain remblayé sur la baie, et qui jouxte la petite ile de Villegagnon** dont parle Rufin dans ‘Rouge Brésil’ : hélas, pont interdit par la Marine brésilienne, et nous faisons donc demi-tour et retour à la maison.

 

Repos et dinette à la maison.

 

* le métro de Rio n’est pas mal mais pas aussi sophistiqué que celui de Sao Paulo : si tous les deux annoncent où se trouve le prochain train, celui de SP affiche le nb de voyageurs de chaque wagon pour aider l’usager à choisir à l’avance où il va monter ! Et si dans les deux réseaux les wagons ne sont pas isolés mais connectés ouvertement les uns aux autres, le système de séparation vitrée entre quai et train, avec double porte, est plus répandu à SP qu'à Rio ; enfin, chapeau aux Brésiliens qui se battent dès que nous apparaissons pour (Sue appelle ça ‘l’effet cheveux blancs’) nous laisser la place assise (s’) ou nous faire passer devant dans les files d’attente ou carrément nous pousser dans la file des ‘preferenciales’ (‘prioritaires’)…

 

**En 1560, le Chevalier, et Amiral, de Villegagnon part sur ordre d’Henri II avec 600 colons pour établir une colonie française ‘en Antarctique’ ; arrivé à Rio, il construit un fort sur la petite ile, établit de bonnes relations avec les indigènes, mais se fait anéantir par les Portugais, en place et bien plus nombreux, au bout de 2 ans… Plus sérieux que le roi Antoine de Patagonie mais même résultat.

7 janvier 2018

6 janvier : Sao Paulo - Rio (420 km en bus)

Ce voyage se termine sur une (vraie) mauvaise et une (presque) bonne nouvelles. La vraie mauvaise, c’est que j’ai ‘perdu’ 80% de mes photos de ces deux derniers jours sur Sao Paulo… Enfin, quand je dis ‘j’ai’, je n’y suis pour rien : c’est toujours le même problème de gestion de la carte d’extension mémoire sur lequel je n’ai aucune prise. Quant à la presque bonne nouvelle, c’est le message reçu de Latam, la Cie aérienne sud-américaine qui doit nous rembourser deux billets, qui nous annonce que ‘notre cas’ est toujours « en cours d'étude », et ceci après plus d’un mois de silence… J’aurais pu ajouter que le voyage se terminait aussi par un gag, car le signataire du message Latam est un certain… ‘Hugo Castro Pinochet’ ! Et pourquoi pas ‘Victor Lénine Hitler’ tant qu’on y est !!

 

Le Terminal Rodoviario da Tiete ce matin est une véritable ruche : c’est samedi, il fait beau (enfin, presque), la plage n’est pas loin (50 km à vol d’oiseau, 80 par la route jusqu’au port de Santos), et du coup les 75 (oui, septante cinq) plateformes de départ sont bourrées, mais toujours dans une ambiance brésilienne…

 

Dans 6h nous serons à Rio. De temps à autre un mobile sonne et une voix s'élève, ce qui me fait penser à ce qu’un guide anglais (The Rough Guide to Brazil) écrit sur le brésilien : Brazilian Portuguese is a colourful, sensual language full of wonderfully rude and exotic vowel sounds, swooping intonation and hilarious idiomatic expressions...

 

Une fois passées les banlieues et la longue suite d’industries et hangars inévitables – quelle entreprise ne veut pas s’installer entre deux marchés de 10 et 20 millions d’habitants ? – l’autoroute entre SP et Rio traverse une jolie campagne vallonnée parsemée de lambeaux de Forêt Atlantique et de scènes bucoliques. Notamment celle-ci qui nous rappelle que nous sommes bien ‘sous les tropiques’ : une vache paissant paisiblement une herbe bien verte et bien fournie… mais sous un palmier ! En outre, la vache est souvent un zébu…

 

Une heure avant Rio, la route descend en lacets ce que des panneaux annoncent comme la Serra des Araras, très verte mais assez peu peuplée, qui nous rappelle que Sao Paulo est presque à 1000m d’altitude. Et puis voilà l'agglomération carioca qui commence, et qui semble ne plus finir, jusqu'à ce que se profilent devant nous les ‘deux mamelles’ de Rio : le Pao de Azucar et le Christo Redentor… Nous voici arrivés.

 

Taxi jusqu'à ‘chez nous’. Comme c’est bizarre de se retrouver dans la même situation qu’il y a 96 jours ! Le gentil Julio (fils de la propriétaire amie de la femme brésilienne de Didier, got it ?) est là qui nous ouvre la porte et nous remet notre jeu de clés. Nous allons faire un petit tour jusqu’au funiculaire du Corcovado, à 200 m de la maison, puis à peine plus loin au Musée International des Arts Naifs, hélas fermé ce soir. Petites courses à la supérette du coin de la rue, et dinette maison.

 

Demain sera le 97ème jour, et donc le J-3…

6 janvier 2018

5 janvier : Photos ++

 

 

Envoyé de mon téléphone Windows 10

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
L'Âme Sud
Notre tour d'Amérique du Sud en 100 jours

WP_002330

Retour à la page d'accueil

Publicité
L'itinéraire (réalisé)

Itinéraire (réel)

 

Tarbes-Rio 4/10 5/10 1
Brasil 1 5/10 31/10 26
Colombia 31/10 8/11 8
Ecuador 8/11 11/11 4
Peru 11/11 22/11 11
Bolivia 22/11 27/11 5
Argentina 1 27/11 2/12 5
Chile 2/12 16/12 14
Argentina 2 16/12 3/1 18
Brasil 2 3/1 9/1 6
Rio-Tarbes 9/1 10/1 1
      99

 

Publicité