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L'Âme Sud...
2 décembre 2017

1er décembre : Jujuy

Il y a un mois, en entrant en Colombie, nous avions lu dans un manuel d’espagnol que les Colombiens étaient les sud-américains qui parlaient le mieux l’espagnol, en tout cas le plus distinctement. Aujourd’hui nous pouvons certifier que les Argentins, avant même d’avoir entendu les Chiliens, sont les pires ! Précipitation, apocopes et déformations contribuent à la ‘yoghurtisation’ totale de la langue… Le ‘ll’ se prononce ‘sh’, le ‘y’ se prononce ‘j’ et le ‘s’ se prononce ‘h’ ou disparaît carrément : ainsi ‘j’ai vu le même llama’ au lieu de ‘yo he visto la misma llama’ se dira ‘jé viht(o) la mi(h)ma shama’… Pauvres de nous !

 

Petit dej ce matin à l’hostal avec un vieil allemand né en Argentine : nous ne lui avons pas demandé ce que faisait son père… Mais Sue nous rappelait que si de nombreux allemands sont arrivés ici (ainsi qu’au Chili et au Brésil) dans l'immédiat après-guerre, c’est qu’il y avait déjà une importante immigration depuis ‘un certain temps’. Oui, mais depuis quand, et pourquoi ? Eh bien, en fait depuis le début du 19ème, pour différentes raisons (juifs fuyant le racisme, déjà ; déçus politiques à divers titres ; mais aussi initiatives commerciales et industrielles, et même conseils militaires, surtout après la victoire de 1870 sur la France), la présence allemande n’a cessé d’augmenter dans les anciennes colonies espagnoles qui ne voulaient plus entendre parler d’Espagne, non pas pour établir de nouveaux liens de domination-subordination, mais plutôt sous forme de ‘poches’ locales plus ou moins importantes. Voilà. Donc, notre copain de petit dej n'était pas forcément fils de nazi, mais pouvait parfaitement descendre d’un banquier, d’un fabriquant d’armes ou d’un brasseur !

 

Premier arrêt ce matin, après une nuit très  correcte à l’Hostal Wawqi (= frère en quechua !), dans un cybercafé où nous avons successivement réservé :

  • un hostel pour demain soir à San Pedro de Atacama (Sue-Birkin nous a trouvé ce truc à la gloire de…Jim Morrison !)
  • une voiture de location chez Europcar pour descendre les 1500km entre l’Atacama et Santiago du Chili (encore un vieux rêve...)

 

Re-balade à travers la ville, avec petit en-cas au ‘Mercado central’, et retour au ‘Frère’ pour attendre le repas du soir, c’est-à-dire de la journée… que nous prenons finalement dans le coin télé de l’hostal avec des trucs achetés tous faits (empanaditas, lomito, pizza, frutas).

 

Finalement nous repartirons sans avoir vécu un soir de musique andine… C’est le problème des souvenirs que l’on voudrait ressusciter : 55 ans et plus ont passé ; la musique, même folklorique, a changé ; et surtout, surtout, cette fichue organisation de la journée ‘à l’ibérique traditionnelle’ rend les choses impossibles : il aurait fallu attendre 11h / minuit pour avoir une chance d’entendre ‘ma’ musique andine, et encore, sans garantie…

 

Allez, à demain… au Chili !

 

 

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L'Âme Sud
Notre tour d'Amérique du Sud en 100 jours

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L'itinéraire (réalisé)

Itinéraire (réel)

 

Tarbes-Rio 4/10 5/10 1
Brasil 1 5/10 31/10 26
Colombia 31/10 8/11 8
Ecuador 8/11 11/11 4
Peru 11/11 22/11 11
Bolivia 22/11 27/11 5
Argentina 1 27/11 2/12 5
Chile 2/12 16/12 14
Argentina 2 16/12 3/1 18
Brasil 2 3/1 9/1 6
Rio-Tarbes 9/1 10/1 1
      99

 

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