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L'Âme Sud...
9 décembre 2017

8 décembre : Valparaiso - Santiago (200 km en voiture)

 

Dernières fresques murales,...

 

... dernières descentes cahotiques dans Valparaiso... 

8 dec - Santiago 0 (7) 8 dec - Santiago 0 (8)

... et nous voilà à Santiago du Chili...

 8 dec - Santiago 0 (2)

 ... belle ville, très étendue...

 8 dec - Santiago 0 (4)

...et où l'histoire récente se rencontre au détour d'une avenue.

 

A peine arrivés, promenade-escalade du petit cerro Santa Lucia au bout de notre rue.

 

Comment ça 200 km, il y en a tout juste 100 ! Ouais, mais ça c’est sans le pèlerinage de la Fête de l’Immaculée Conception du 8 décembre, sans le rassemblement de 1 million de Chiliens au Santuario de Lo Vasquez, en passant à pied, à cheval, à bicyclette, ou à genoux, sur l’autoroute… Du coup, elle est coupée et il nous faut la quitter pour effectuer un grand circuit par le Nord, par Calera où nous étions il y a 3 jours… Sur le chemin, revu la silhouette de l'Aconcagua, toujours aussi irréelle, et aussi des vignes, des vignes, des vignes… beaucoup plus réelles. Heureusement, nous avions pris un peu de marge, donc avec la ‘tolérance’ du loueur ça devrait aller… Et effectivement ça va, Europcar se fiche de la marque du pneu neuf, et nous voilà attablés à l'aéroport devant un Pisco Sour pour marquer le coup, et décompresser…

Bus urbain de l'aéroport à la ville et premières impressions de Santiago. Très grande ville (6-7 Mhab), ça faisait longtemps, depuis La Paz en fait (15 jours, quoi…), qu’on n’avait pas vu ça. Une fois passés quelques abords un peu vieillots, nous voici dans un univers urbain très nord-américain : grandes avenues claires et propres, grands immeubles, grande circulation. Mais beaucoup de gens à pied, ou à vélo : et oui c’est un vendredi férié. Et cela augmente encore lorsque, descendus du bus à Los Heroes, nous faisons à pied quelque 2km sur l'énorme avenue O’Higgins. Et soudain, à mi-chemin, le choc. Au sommet d’un énorme ‘mat’ de 30m de haut flotte un gigantesque drapeau chilien, et en face, au bout d’un grand espace vert, se présente discrètement le Palais de la Moneda. Discrètement, parce que nulle dorure ou nul artifice architectural ne vient troubler la belle, classique, et presque triste, ordonnance des deux étages de cet édifice historique. C’est en effet là que Salvador Allende fut investi président (marxiste) de la république du Chili en 1970 et que, 3 ans plus tard, sous les bombes et la mitraille de Pinochet, il se suicidait dans son bureau. Le raccourci de souvenirs qu’offre ce simple bâtiment est de ceux que l’on n’oublie jamais.

Nous découvrons notre ‘departamiento amoblado’, au 10eme étage de la Torre B d'un ensemble totalisant… 1700 apparts-hotel ! A 2 personnes en moyenne par unité, c’est toute la population de Ste Bazeille qui circule là-dedans en permanence ! Ca fait un peu studio de ski : chambre, TV, kitchenette, canapé, fer à repasser, pour 45€ la nuit ça devrait aller. Bien sur c’est pas du flambant neuf, il manque des petits trucs ici et là, mais l’ensemble est correct. Et surtout il est idéalement placé.

Anéfé, hier soir entre 6h et 8h nous avons fait pratiquement la moitié… du Routard sur Santiago ! Mais non, je galèje… allez, 1 ou 2 pages. La ville s'étend d’est (aéroport) à l’ouest (cordillère) en suivant par le sud le Rio Mapocho (fermement canalisé), avec une succession de ‘barrios’ de plus en plus chics (friqués), laissant au nord le quartier des intellos et rebelles (Bellavista, un peu bohème), et tout autour les ‘poblaciones’ (quartiers ouvriers). Pour notre part, nous sommes à 10 mètres du petit parc de Santa Lucia, cœur du cœur de ville puisque c’est sur cette mini colline que Valdivia créa Santiago del Nuevo Extremo en 1545 et que Mckenna y  est enterré, son copain O’Higgins ayant préféré se garder l’avenue qui la souligne au sud. En ce vendredi soir férié de quasi-été (les grandes vacances du continent commencent ce ouikène) la foule s’y presse, mais une foule relax, en shorts-chemisettes-tongs, qui abuse des ‘selfies’, mange des glaces ou des ‘mote con quesillo’ (‘soupe’ froide de blé et de morceaux de pêche sèche…) et ne sait pas où se trouve l'Aconcagua… Dans les parties herbeuses et ombragees se pressent, autrement, de nombreux couples de diverses compositions.

Quittant le cerro Santa Lucia (le premier rencontré, et sans doute le seul au monde, où une dame à l'entrée écrit dans un cahier vos noms, prénoms et adresses !!), nous faisons les 100 mètres qui nous séparent du Parc Forestal, un parc formidablement ombragé, agréable et populaire qui longe le Mapucho sur plusieurs kilomètres. Et puis, réalisant que Cécile Querol (fille de Danielle B/T) habite exactement là avec David (Fourcade) et leur petite fille, nous sonnons à leur porte, mais en vain. Un gros chariot de supermarché plus tard (ben, c’est pour 4 jours), nous rentrons chez nous pour une tambouille perso bien agréable, accompagnée d’un Cabernet-Sauvignon local et très gouteux.

 

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Notre tour d'Amérique du Sud en 100 jours

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L'itinéraire (réalisé)

Itinéraire (réel)

 

Tarbes-Rio 4/10 5/10 1
Brasil 1 5/10 31/10 26
Colombia 31/10 8/11 8
Ecuador 8/11 11/11 4
Peru 11/11 22/11 11
Bolivia 22/11 27/11 5
Argentina 1 27/11 2/12 5
Chile 2/12 16/12 14
Argentina 2 16/12 3/1 18
Brasil 2 3/1 9/1 6
Rio-Tarbes 9/1 10/1 1
      99

 

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