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L'Âme Sud...
4 janvier 2018

3 janvier : San Ignacio - Iguazu (250 km en bus) + Iguazu - Sao Paulo (880 km en avion)

 

Depart de San Ignacio : (g) hotel Brizas del Norte, (d) porte monumentale d'entree dans la ville

 

Sur la route vers Iguazu : (g) route forestiere, (d) rue ombragee d'une petite ville

 

Dans le bus vers Iguazu : (g) pas une place de libre, (d) politiciens argentins

 

Sur la route vers Iguazu : (g) et (d) plantations de pins

 

Sur la route vers Iguazu : (g) plantations de pins, (d) un bras particulierement developpe de l'Iguazu

 

Sur la route vers Iguazu : (g) attention aux 'coatis' !, (d) attention aux fourmilliers !

« Le Paraguay a toujours été un point de départ vers d’autre destinations »… Voilà au moins une brochure touristique non mensongère ! Et c’est vrai qu’il n’est pas gâté le Paraguay, sans aucun accès à la mer (le seul du continent avec la Bolivie), et sans grandes richesses naturelles hormis quelques minerais (dont le fer), le soja (transgénique), l’énergie hydroélectrique (le barrage d’Itaipu en commun avec le Brésil), et le… Guarani : le pays est en effet officiellement bilingue, la monnaie s'appelle le…guarani, et ‘los indigenas’ semblent être (un peu ?)mieux reconnus et respectés qu’ailleurs. M’enfin, difficile d’en dire plus après moins d’une demi-journée sur place !

 

Autre remarque avant de quitter ce coin, sur l’Argentine, ou plutôt sur l’argentin : plus de ‘j’ au lieu de ‘y’ ni de ‘sh’ au lieu de ‘ll’, le langage est plus ‘pur’ ici qu’à BA et dans le reste du pays. Sympa. Et pour Sue il faut y voir l'influence des Jésuites, dont l’origine sociale plus huppée aurait imposé un espagnol plus châtié...

 

Toujours est-il que nous avons pris nos places dans le Crucero del Norte de 7h30 qui, avec moins d'arrêts programmés devrait être plus rapide qu’à l’aller et nous déposer à Iguazu vers midi… Largement à temps pour nous permettre de déjeuner, de prendre le bus (argentin) qui va aux chûtes (brésiliennes) et qui nous déposera au rond-point, de marcher 2km sac au dos et par 35 degrés, et d’arriver à l'aéroport bien avant le décollage prévu à 17h55… Enfin, ça c’est la théorie. Veremos.

 

Eldorado, Terminal de Omnibus. Beaucoup de monde monte. Une dizaine doit rester debout, dont un petit couple avec un bébé de…2 jours ! Je laisse mon siège à la maman et me trouve tant bien que mal une place sur l’escalier intérieur. Je blague un peu avec le papa (20 ans ?), ils vont à Esperanza, à 30’ d’ici. J’apostrophe l’assistant du chauffeur en lui faisant remarquer que ce n’est pas raisonnable de… Il me coupe : « Ben, ils avaient l’option de ne pas monter ! ». Impeccable logique mais sens des responsabilités nul. Heureusement, parmi les gens debout d’en bas, il y a une vendeuse de ‘chipas’, petit tube d’amidon de manioc fourré à différentes choses. Le ‘papa’ m’en paye une ‘para probar’ (0,50€). Pas mal, un peu bourratif...

 

A Esperanza, ils descendent et je remonte à ma place. Ce qui permet à Sue de me raconter ce jeune couple. Ils prennent le bus pour rentrer chez eux, après l’accouchement à Eldorado. Ce n’est pas leur premier mais…leur 3ème. Le jeune papa est d’une famille de 12, la maman de…18 ! Mais ils n’en souhaitent que 5. Et nous qui avions tendance à croire que les jeunes familles argentines avaient plutôt peu d’enfants !

 

Une dernière image d’Argentine, dont j’ai oublié de parler jusqu'à présent. Au Caminito de La Boca, l’autre jour à Buenos Aires, nous avons engagé la conversation avec un type qui dessinait une carte de tango en 1 minute. Ah vous êtes Français, et d’où ça ? Oh mais Tarbes je connais bien, j’étais au Festival de Tango l'année dernière !! Et de nous citer une ribambelle de noms de villes de France qu’il a visitées ! Certainement plus que nous ne pourrions citer de villes argentines accro au tango, lequel semble vraiment confiné à Buenos Aires.

 

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Bon, et bien tout s’est passé comme prévu - même après avoir avancé nos montres d’une heure, Brésil oblige - et nous étions enregistrés 2h avant le vol. Mais que nous avons bien fait de ne pas choisir la solution taxi ! Sans même parler de son prix (25€), nous aurions sans doute loupé l’avion tellement il y avait de voitures faisant la queue aux deux polices des frontières… alors que notre bus urbain à 2€ le billet avait sa propre voie de passage réservée et sans aucune file d'attente ! J'ai même pu 'tirer un coup' de maté à la pipette du policier de l'immigration argentine...

 

Voilà, maintenant il nous faut nous laver le cerveau à nouveau, et, après deux mois d’espagnol, replonger dans les ‘apocopes et chuintements’ du brésilien… Mais ces deux mois nous ont fait un bien fou : à Sue, qui a fait des progrès fulgurants, et à moi qui n’ai pas tout à fait retrouvé mon niveau ‘bac’ mais qui pense en tout cas avoir retrouvé le goût de l’espagnol. Dans ces ‘retrouvailles’, la lecture – à toutes petites doses presque chaque soir et non terminée à ce jour – du récit autobiographique ‘Paula’ d’Isabel Allende, a joué un grand rôle.

 

Adios Argentina ! Bom dia Brasil !

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Tarbes-Rio 4/10 5/10 1
Brasil 1 5/10 31/10 26
Colombia 31/10 8/11 8
Ecuador 8/11 11/11 4
Peru 11/11 22/11 11
Bolivia 22/11 27/11 5
Argentina 1 27/11 2/12 5
Chile 2/12 16/12 14
Argentina 2 16/12 3/1 18
Brasil 2 3/1 9/1 6
Rio-Tarbes 9/1 10/1 1
      99

 

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